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Les Jeux De Papa

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 09:50

Pour une fois, ce ne sera pas un jeu "new gen", mais un jeu Megadrive.
J'avais envie de me faire un bon petit jeu "old school" avec des pixels, les couleurs flashy, bref, tout ce qui fait que j'aime le retro-gaming.
Et suite à pas mal de conversations sur la série des Wonder Boy, j'ai eu envie de me lancer sur ce 6ème épisode sorti sur Megadrive uniquement au Japon.
Grâce à l'émulation et à la communauté de traduction de roms (merci Terminus Traduction !) j'ai pu goûter au plaisir que procure ce Wonder Boy 6 sur ma PSP et en Français.
J'ai découvert ce jeu il y a déjà un bon bout de temps (étant fan de la série, et surtout du 3ème épisode, je m'étais renseigné sur cette saga), et cet épisode possédait une véritable identité graphique !



On contrôle une jeune fille (Asha) prête à s'émanciper pour devenir aventurière.
Elle suivra les traces de Shion (le héros du 5ème épisode) qui est devenu une véritable légende en libérant Monster World.
Lors de son aventure, on sera accompagné d'un Peegoloo (une petite bestiole bleue).
Ce petit animal sera très utile, il vous permettra de faire des double sauts, de prolonger les sauts (en volant) et de faire tout pleins d'action avec le décors (éteindre des feux par exemple).
Vous l'aurez compris, ce jeu est dans la lignée de Wonder Boy 3, c'est un jeu d'action / aventure. Vous aurez donc un inventaire, des magasins permettant d'acheter des équipements et une progression au niveau de votre barre de vie...
Votre quête principale sera de libérer les 4 esprits du monde de Monster World qui se divise en 4 parties (la terre et le feu, l'eau, la glace et enfin, l'air).
Du grand classique en somme.

 

 Asha  L'écran titre (magnifique)


Le gameplay est vraiment complet.
De nombreuses actions sont possibles, de même l'interaction avec le décor est bien pensée.
Le level design est vraiment super agréable, pas de fausses notes !
Le jeu n'en reste pas moins difficile, bien que la difficulté soit correctement dosée (progressive).
Chaque ennemi (si on a envie de pousser le truc) possède un mode particulier de déplacement et d'attaque, il est donc possible de les battre sans se faire toucher. Et c'est ça que j'appelle du grand art ! On n'a plus ça de nos jours (on bourrine chaque ennemis sans distinctions).

 

 Asha et le Peegoloo bleu
 Une phase en tapis volant


Le premier niveau est assez simple, on découvre l'univers et le gameplay.
Le deuxième niveau permet de mettre l'accent sur l'interaction avec notre petit animal.
Le troisième niveau est un véritable labyrinthe rempli d'énigmes.
Le quatrième niveau, quand à lui, est sortit de l'esprit malade d'un fou ! Surtout basé sur de la plate forme, il est vraiment très dur (vive les SaveStates !).
Le dernier niveau (le grand final) est juste une succession de monstres à battre. Pour battre le boss final (comme pour les autres boss, il n'est pas très dur) n'oubliez pas de vous munir de tout ce qu'il faut pour reprendre de la vie, car vous ne pourrez pas éviter ses attaques.

Techniquement ce jeu est une véritable claque.
Les graphismes et l'animation sont somptueux, c'est un véritable régal pour les yeux !
C'est ça surtout qui m'avait donné envie de découvrir ce jeu et l'ingéniosité du gameplay a fini par me convaincre.
Ce Wonder Boy 6 fait vraiment honneur à la Megadrive.

Si vous avez aimez Wonder Boy 3, il faut vraiment foncer sur cet épisode. Pour moi ces 2 épisodes sont vraiment les meilleurs. Comparé à eux, les autres épisodes de Wonder Boy paraissent un peu fades.

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 00:03
... Et il s'appelle Flower.
Comment présenter ce jeu sans faire peur à certains...
Sans vous faire croire que je suis devenu fou !

Ce jeu est un poème sur la nature.
C'est frais, beau, aussi agréable qu'une petite brise un beau jour de Printemps allongé sur l'herbe d'un parc les yeux plongés dans un magnifique ciel bleu.

Ce jeu invite vos sens au voyage.
La vue d'abord, par la magnificence des graphismes, des couleurs, de l'animation.
L'ouïe ensuite, par ces douces musiques ponctuées de sons lors de l'éclosion de certaines fleurs.
Le touché enfin, par un gameplay basé sur la reconnaissance de mouvement de la manette PS3, on appuye sur un boutton pour faire avancer les pétales, on bouge la manette pour les déplacer.
Jamais le sixaxis de la PS3 n'avait été aussi bien exploité pour un jeu PS3.

Oui, Flower n'est pas vraiment un jeu à proprement parlé, c'est une expérience.
Mais une expérience qu'il faut vivre. Bien au delà des jeux préformatés de ces derniers temps ...

Alors, besoin d'un peu de paix, de calme et de volupté, n'hésitez plus !
Pour un prix de même pas 8€, il vaut vraiment le coup.


Et parce qu'une belle vidéo vaut mieux que des images, voici une vidéo ingame de près de 15 min pour ce magnifique jeu :



Si après ça vous n'avez pas craqué, c'est que vous n'avez pas de coeur !
(Je plaisante bien sûr ...)
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 14:22

La fumée se dissipe ...
Les derniers débris de la salle tombent à terre ...
L'odeur de la chair carbonisée me monte aux narines ...
Mais je me sens serein ...
Je t'ai tué sal "yeux rouge" !!

J'ai fini Killzone 2 et j'en suis fière !
Déjà parce que je ne joue que très peu aux FPS. Et parce que ce Killzone 2 est d'une rare intensité. Surtout la dernière partie. Quand je pense, d'ailleurs, qu'il y a un trophée lorsqu'on fini le jeu sans perdre une seule vie, je reste dubitatif.

Mon avis sur ce jeu ...
Comment ne pas comparer Killzone 2 à Gears of War ?
Même intensité, une réalisation impeccable, une superbe ambiance ... Beaucoup de superlatifs en fait pour ce jeu.
Evidement, c'est le jeu de la surenchère.
Ce jeu rassure vraiment sur les capacités techniques de la PS3. Car, sans rentrer dans une polémique inutile, il est vrai que beaucoup de jeux multi support sont meilleurs sur Xbox 360.

Bon, parlons donc de cette réalisation.
La charte graphique peu ne pas plaire. C'est très sombre, très gris, très industriel.
Moi, perso, ça ne me gène pas, bien au contraire.
Il est vrai que les environnements ne sont pas très variés. Mais ils ont au moins le mérite d'être cohérents.
Graphiquement, il fait certainement partit des plus beaux jeux PS3. Un petit motion blur pour fluidifier les mouvements, des explosions partout, une gestion de la fumée et des particules hallucinante.
Seul bémol, quelques "freeze" lié au loading lors du passage vers certaines zones. Mais jamais au cours d'une action.
La mise en scène des cut-scenes n'est pas exceptionnelle, mais reste correcte. On s'attache assez facilement aux différents persos. Les dialogues sont crus, attention aux âmes sensible.
En parlant de ça justement, Killzone 2 est très violent... Raison de plus, donc, de faire attention.
Les musiques sont discrètes, mais les bruitages en mettent pleins les oreilles !!!

Au niveau du scénario, ne vous attendez pas à quelque chose de formidable. Mais bon, faut-il vraiment justifier le fait de dessouder tous ces Helgast ?
Mais, du coup, pour revenir sur les cut scenes, malgré quelques passages s'essayant au registre "dramatique", personnellement ils m'ont plus fait sourire qu'autre chose.
Alors, si on veut le comparer à Gears of War 2, je trouvais le "scénario" et le coté "dramatique" plus prenant dans Gears 2...
De même, les environnements de ce dernier, étaient bien plus variés aussi...
(Bon j’arrête là les comparaisons)

Et sinon, on prend du plaisir avec Killzone 2 ???
Et bien oui ! Pour un FPS console, je trouve la difficulté très bien gérée (en mode normal).
Les Boss vont vous faire souffrir, certains passages aussi ... Mais globalement c'est vraiment très jouable.
On prend vraiment un plaisir immédiat, et ça fait du bien !
Les différentes phases de jeu s'enchainent bien. Il y aura des passages vraiment bien sympas.
Les environnements de combats sont vastes et vous laisserons le choix de la tactique. On ne ressent pas l'effet "tunnel" de certains autres FPS.
Il y a un grand choix d'armes ayant chacune leur spécificité. Et ça c'est vraiment agréable. Vous ne pouvez porter qu'une seule arme légère et une seule arme lourde. Il faudra donc choisir !
Le couteau est vraiment efficasse, car les combats au corps à corps ne sont pas rares. Je me suis surpris à avoir les mêmes réflexes qu'avec le cut dans Counter Strike (pour ceux qui connaissent).
Pour finir sur un coté négatif (il en faut tout de même), la durée de vie est vraiment courte.
J'ai mis moins de 8h en mode normal, et en prenant mon temps...

Je n'ai pas encore essayé le mode online. Mais s'il est vraiment bien, j'en parlerais. D'autant plus qu'il y a une vraie communauté derrière avec vos stats sur le site killzone.com (stats sur l'aventure et stats sur le online).
Je trouve que c'est vraiment une bonne idée.
J'adore savoir combien de headshoot j'ai fais, combien de cut ...
Et franchement, j'ai envie d'y rejouer, il défoule tellement !!!

Pour conclure, Killzone 2, c'est le jeu d'action pure qu'il vous faut sur PS3.
En fait, c'est vraiment le Gears of War de la Playstation. Il faut aimer, mais si c'est votre truc, il ne faut pas hésiter. La démo m'avait laissé une bonne impression, le jeu a transformé l'essai.
Je vous laisse, j'ai vu des "yeux rouges" passés devant moi, je sors le flingue et ... RHAAAAA !!!!!!

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7 avril 2009 2 07 /04 /avril /2009 09:53
Après près de 50h de jeu, 67 % du jeu terminé, plus de 6000 balles tirées pas loin d'un million de dollars gagnés, près de 1 an de jeu, une PS3 grillée (voir ici) ...  Je suis enfin venu à bout de GTA IV.
Et j'en suis fière.

Finir un GTA procure toujours une certaine fièrté.
D'autant plus que la dernière mission est un véritable chemin de croix. Tout ce qu'on peut faire dans GTA IV se résume lors de cette dernière mission ...

Bon, soyons honnête, ce GTA a beaucoup de défauts, il ne plaira pas à tous.
Les missions sont souvent répétitives, les graphismes ne sont pas les plus beaux sur cette génération de console (même s'ils sont vraiment bien fait), et il faut aimer le principe des GTA.

Mais, mes amis, quel jeu !
Quelle cohérence, que de personnages charismatiques, quelle ambiance ...
Alors, certes, GTA IV n'est pas forcément le meilleur GTA (pour moi ça reste Vice City ... Bientôt un petit article sur les différents GTA), mais qu'il est bon, après un San Andreas trop "bac à sable", de retrouver la véritable âme des GTA.

Les principes de base du jeu reste inchangé ...
On se ballade dans une ville immense en quête de missions permettant d'avancer dans l'aventure, de gagner de l'argent, de débloquer certains bonus ... etc

Le gros point fort de GTA IV, c'est sa ville.
Que serait un GTA sans un minimum d'immersion ?
Ici, on est de retour à Liberty City. Une copie de New York. Et on s'y croit vraiment.
La ville entière est cohérente. Des news que l'on regarde sur Internet, en passant par les messages radio.
Cette ville est pleinne de vie, et on se sent poussière au millieu de tout cette agitation. Les passants passent, les voitures roulent. Les gens ont leur humeur, vaquent à leurs occupations, se disputent, réparent leur voiture ... Jamais je n'avais vu une telle vie dans un jeu.
C'est clairement ce qui fait la force de GTA. Les copieurs (Saint Row et autres Parrain) n'ont pas compris ... Ils pensent que le succès de GTA viens de : son monde ouvert (open world) et du fait que l'on y contrôle un méchant qui tue tout ce qui bouge ... Non, GTA c'est une ambiance surtout, une cohérence, une immertion !

Tout cela appuyé par des graphismes qui ne sont, certes, pas du niveau d'un Gears Of War 2 ou autre Killzone 2, mais bigrement efficaces. Ce n'est pas "tape à l'oeil", c'est juste propre.
Bon, le jeu n'est pas toujours super fluide, quelques bugs de collision sont présents, mais rien ne gène vraiment le plaisir de jouer.

L'un des autres points fort de GTA IV c'est son gameplay.
Que ce soit en véhicule ou à pieds, la physique du jeu est vraiment superbe. On ressent le poids des choses.
L'interaction avec les décors est formidable. On fait corps avec son environnement, on peut grimper, sauter, détruire (les explosions des véhicules sont impressionnantes).
Bref, encore une vraie valeur ajoutée pour l'immersion.

Enfin, il y a tellement de choses à dire sur un GTA de manière générale, que ce n'est vraiment pas facile d'en parler rapidement ...
Moi, ce que j'aime en général dans les GTA, c'est prendre une voiture, mettre le son (cet épisode n'est d'ailleurs pas le mieux fourni à ce niveau là ...) et me ballader ... Il y a toujours quelque chose à faire ... Au pire, on se fait une petite course-poursuite avec la police (qui pour le coup est vraiment bien faite).

En parlant de la police, je vais finir sur une petite anecdote. Lors d'une mission, je devais rejoindre un ami (Jacob). Arrivé sur le pont, il faut payer un droit de passage de 5$, moi radin, je fraude. Et là la police me poursuit. Et je me dis : "Pas grâve, j'ai l'habitude, c'est pas la première fois que je fais ça ...".
Et bien, ce que j'ai appris à ce moment, c'est que dans GTA, un enchainement d'évènements peut vite vous faire basculer (comme dans la vie en fait). Mon indice de recherche a très vite augmenté lorsque j'ai écrasé un représentant de l'ordre, et que, suite à la vetusteté de mon véhicule, j'ai dû en tuer quelques autres pour essayer de fuir dans un nouveau véhicule ... Bref, tout cela s'est très mal fini, juste pour 5$ ...

GTA IV n'est donc pas seulement un jeu, c'est un GTA. C'est une expérience, une ambiance qui se déguste et se vit.
GTA IV fait clairement partit de mes jeux préférés. D'ailleurs, je le recommence pour pouvoir débloquer les trophées qui sont, malheureusement, apparus un peu trop tard.
En attendant le prochain GTA Vice City ? (beaucoup de référence à la ville du vice dans ce 4ème opus ...)

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 09:26

J'ai, il faut le dire, assez  rapidement fini Resident Evil 5 (en moins d'une semaine).
Ce n'est pas que ce Resident Evil a une durée de vie très courte, mais bien qu'il m'a passionné, du début à la fin.

Oui, vous avez bien lu !!!
Moi qui ai critiqué, assez souvent, ce jeu (déjà lors de la démo ici), j'en dis du bien !!
Que s'est-il passé ?

Tout simplement, la démo n'est absolument pas représentative du jeu. Personnellement, je pense même que Capcom aurait du s'abstenir pour la démo. Elle montrait les passages les plus "action" du jeu, et mettait donc en avant la rigidité du gameplay. Car oui, je ne change pas d'avis là dessus, le gameplay est des plus rigide.

Mais en tant que fan de la série (allez voir le dossier spécial Resident Evil ici), je me devais de faire cet épisode.

Pour aller droit dans le vif du sujet, présentons, tout d'abord, les aspects négatifs de ce Resident Evil 5 :
- En premier, et ce qui fait le plus polémiquer autour de ce jeu : le gameplay. Evidement, le gameplay est celui d'un Resident Evil : il n'a jamais été possible de tirer en se déplaçant, et ce, depuis la naissance de la série. Cela ajoute à l'angoisse de perdre ses munitions en visant mal, de se faire prendre par l'arrière (sans mauvaises pensées). Mais ce gameplay n'est bien sûr absolument pas adapté à un jeu d'action. Et lors du boss final, vous souffrirez à cause de ce dernier. Ce qui me conduit, directement au deuxième gros défaut de ce jeu.
- Resident Evil 5, un jeu d'action ? Oui, depuis le 4ème épisode, Resident Evil est devenu un jeu d'action, et avec ce 5ème épisode, on entre dans une surenchère de l'action. Des ennemis à foison, suréquipés, vifs et (presque) malins (ils vous prennent à revers, et arrivent en masse). Où est donc passé le coté aventure des premiers épisodes ? Où sont les énigmes bien vicelardes qui nous procuraient une certaine fierté lors de leurs réussites ?
- Le dernier gros défaut du jeu, viens de la perte de toutes les petites choses qui faisait l'identité des jeux de la série Resident Evil. Les coffres et le fameux "grounnk" à l'ouverture, les zones de sauvegardes (limitées) avec les machines à écrire, le menu pause et son petit côté "tetris" pour pouvoir ranger les objets de l'inventaire, les cartes des différentes zones à trouver ... Et j'en passe ...

Et là, vous allez me dire, mais pourquoi tant de passion autour de ce jeu alors ?
Tout simplement parce qu'une fois les défauts du jeu surmontés, on est en face d'un très bon jeu.
Graphiquement le jeu est sublime (malgré un problème de synchronisation très gênant sur Xbox 360 qui créé une ligne de décalage sur l'écran, surtout visible lors des cinématiques). L'ambiance est superbe et très cohérente. Les niveaux sont variés. Et surtout la mise en scène et la réalisation globale du jeu est vraiment très prenante, appuyé sur un scénario pas mal du tout et très respectueux de la série. Bref, il a toutes les qualités d'un bon jeu.

La coopération avec Sheva est autant un point fort qu'un point faible.
Pour les points fort, Sheva est vraiment très réactive et son IA est vraiment bien travaillée (elle vous soignera quand vous en aurez besoin, vous donnera des munitions ... Ce qui vous permettra d'être dans l'action). En revanche, elle a la fâcheuse habitude de gâcher ses munitions et de se trouver dans les pâtes des gros monstres et se faire tuer d'un seul coup (et là c'est le Game Over), et de se trouver dans vos pâtes à vous et gêner un repli qui aurait pu vous sauver la vie. De plus, l'angoisse n'y est pas lorsque l'on arpente un couloir bien sombre avec Sheva, on se sent plus en sécurité, elle réagira lors de l'arrivée des ennemis qui ne nous prendrons donc assez rarement par surprise.

Encore un petit aspect positif, RE 5 est tout à fait "rejouable". Une fois l'aventure fini, on débloque tout un tas de mode de jeux, on peut y jouer en coop avec un ami (privilégiez le mode en ligne, l'écran splitté étant surtout rempli de zone noire). Et cerise sur le gâteau, il est possible de refaire l'aventure avec Sheva en gardant notre inventaire et notre argent.

Alors voilà, comment décrire Resident Evil 5 ?
J'ai eu la même sensation que lorsque je jouais à RE 4, je le trouve formidable en tant que jeu, mais pas en tant que Resident Evil. Et RE 5 est, sur beaucoup (trop) de points, un copier-coller de son petit frère. Du coup, il lui manque une identité. On a, trop souvent, l'impression de revivre les superbes scènes de RE 4, qui à l'époque, avaient au moins le mérite d'être inédites. Il n'y a donc pas ou peu de surprises.
Resident Evil 5, un Resident Evil 4.5 en HD? Oui, un peu ...
Mais, ne boudons pas notre plaisir de retrouver Chris, Wesker et autres gourmandises. Et surtout, ce serait comme même dommage de passer à côté d'un très bon jeu.

Pour conclure, Resident Evil, qui a rendu populaire le style "survival horror" a créé un nouveau type de jeu que j'appellerais le "Survival Action". Donc, Resident Evil 5, un très bon jeu : OUI, mais définitivement, un Resident Evil très moyen, en tant que fan de la série, j'attendais beaucoup plus de ce jeu. Et vous, qu'en pensez-vous ?

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 00:00
J'ai craqué ...
En attendant des nouvelles du SAV Sony (voir ici), je me suis pris Street Fighter 4 sur ma Xbox 360.
Je savais, par avance, que le maniement avec le pad de la Xbox ne serait pas terrible, mais il reste meilleur que je ne le croyais. Le vrai problème vient des coups spéciaux à base de charge (genre 2s en arrière puis avant), et de la réactivité des commandes pour l'exécution de certains combos.
J'utilise le stick analogique (le pad directionnel est vraiment trop mauvais et mal placé pour ce genre de jeu) qui en prend plein la **** du coup.

Ce jeu est tout simplement l'un des meilleurs Street Fighter.
Étant un grand fan du "premier" Street Fighter 2 (on oubliera le tout premier Street Fighter ...), j'ai usé mes pouces sur la version Super Nintendo à l'époque.
Le Street Fighter 3 (surtout le Third Strike, que je connais bien grâce à ma Dreamcast et son "petit" stick arcade) était très bon aussi, mais à mon avis, réservé à une élite. Les techniques de combats étaient vraiment très difficiles, sans parler de l'IA.

Avec ce quatrième épisode, je retrouve le fun du 2. Et surtout, pour les fans de la première heure, on retrouve très rapidement ses marques. La plupart des persos du jeu étant issus de l'univers Street Fighter 2 (super, turbo, ...).
On retrouve, avec un véritable plaisir, Blanka, Sakura (je l'adorais dans les version Alpha, et ici aussi), Zangief, Fei Long (en hommage à Bruce Lee), Gen (j'adore !), Dan (complètement décalé) et les "boss" tel que Balrog, Vega, Sagat, M.Bison.
De plus, on trouve quelques petits nouveaux dont Abel (mon préféré, et pas seulement parce que c'est un Français), El Fuerte (adepte de la Lucha Libra), Rufus (un obèse bien marrant, que je n'ai pas encore essayé), Crimson Viper (mouaif, pas fan ...) et le nouveau boss, Seth (qui reprend les meilleurs coups de tous les combattants).
Il y a en tout dans Street Fighter 4, 25 persos. Il y en aura pour tout le monde !


 Ruy VS Gouken
 L'écran VS, avec ici, Ryu et Sagat

Bref, on est en terrain connu et conquis !


La réalisation du jeu est formidable : Les combattants, les arènes, les coups spéciaux, les animations. Bref, tout est parfait pendant les combats. Par contre, les temps de chargement sont vraiment trop longs ... Mais ça permet de se reposer les doigts...
Je suis vraiment un grand fan des cinématiques version "encre jetée" (elle sont à débloquer et au nombre de 6).
Les dessins de présentation des persos sont très beaux aussi (on reconnais bien la touche UDON)
Par contre, les dessins animés d'intro et de conclusion de chaque perso sont vraiment laids ! Perso je trouve l'animation et les dessins super vilains. A la limite je préférais les images fixes des anciens épisodes.
Les menus du jeu ne sont pas terribles (trop sobres) , mais bon, c'est un jeu de combat, les menus c'est pas la priorité.
En effet, la priorité ce sont les combats, et là, il n'y a pas à chipoter, c'est parfait !

 
 Les coups spéciaux sont
superbement mis en scène
 Les intros ... Beurk !

Bon, pour le moment je n'ai pas essayé le mode en-ligne, j'attendrais d'avoir la version PS3.
Mais j'ai bien progressé tout de même. Il ne me reste plus que 3 persos à débloquer (Seth, Akuma et Gouken).
On ne s'ennuis pas d'ailleurs dans ce Street Fighter 4, même en solo (c'est rare pour un jeu de combat), il y a toujours des challenges à faire ou a débloquer ... J'en suis actuellement à près de 10h de jeu, et je suis très loin d'avoir tout débloqué.
Pour conclure (je pense que je reparlerais de ce Street Fighter 4), bien sûr je n'ai pas vraiment fini le jeu (normalement un bon jeu de combat comme celui-ci a une durée de vie infinie), mais j'en sais assez pour donner mon avis. Et mon avis est des plus positif. Vivement que je puisse l'avoir sur ma PS3 avec mon stick arcade.
Donc, si vous avez aimé les premiers Street Fighter 2, n'hésitez pas !
J'y retourne, il m'énerve trop ce Seth, faut que je lui montre c'est qui le patron ! Non mais !

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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 12:06
Bon, voilà, j'ai fini Mirror's Edge ...
Et mon avis sera, avec ce jeu, plus mitigé que les autres jeux que j'ai fini.
En effet, Mirror's Edge ne me laissera franchement pas un souvenir impérissable.
Pas que ce soit un mauvais jeu, au contraire, c'est un bon jeu, mais il est rempli de défauts bien énervants.

Commençons par les bonnes choses que propose ce jeu.
Tout d'abord, Mirror's Edge est vraiment original, faire un jeu de plates formes en vue subjective, personne n'avait encore osé. Et je dois avouer que Dice (les développeurs) y sont vraiment bien arrivé.
La prise en main s'avère, au final, parfaitement bien pensée. C'est simple et on arrive très rapidement à faire de très belles figures.
Ensuite, le design du jeu est très bon, agréable et très cohérent. Même si l'univers parait froid, les environnements sont plus variés qu'il n'y parait, détaillés mais pas trop, permettant une bonne visibilité des décors.

Maintenant, attaquons les aspects négatifs du jeu.
Tout d'abord, le jeu est court, compter à peine 7h pour voir le générique de fin. EA ayant conscience de ce problème, le prix de Mirror's Edge a été baissé à 30€ et un pack d'extension gratuit est dispo sur le PSN et le Xbox Live. Pas de mode en ligne à part du scoring pour le mode parcours (pas encore testé).
Mais la durée de vie serait encore plus basse si certains passages du jeu n'étaient pas excecivement difficiles.
En parlant de la difficulté, je trouve qu'elle est vraiment très mal dosée. Certains passages vous ferons littéralement craquer (je n'ai jamais autant insulté un jeu !!) et ce dès le début du jeu. La fin du jeu est, elle, beaucoup plus simple.
J'ai encore le souvenir du premier boss que l'on rencontre, franchement dur, alors que la dernière mission se bâcle en 20 min et que le boss final sera tué après un seul saut ...
Le moteur physique du jeu n'est vraiment pas tolérant. Certaines phases de plates-formes vous oblige à réaliser des sauts au millimètre. Cette nunuche de Faith ayant la fâcheuse tendance à glisser et se laisser tomber dans le vide rien que pour vous embêter ...
Alors quand vous êtes en train de chercher où aller, que des flics vous tirent dessus, qu'un hélico vous poursuit pour vous tuer et que vous loupez votre "saut salvateur" qui vous entraîne vers un crash mémorable sur le trottoir, on demande justement "poliment" à Faith d'y retourné sur ce trottoir, pour y exercer une activité plus lucrative !
Enfin, pour clore les points négatifs, le scénario n'est pas des plus original. Les rebondissements de l'histoire on les voit arrivés bien avant.

Voilà, j'avais vraiment envie de finir ce jeu, et je l'ai fais.
Normalement Mirror's Edge devrait être une trilogie, je vais donc patienter pour les épisodes suivants en espérant que Dice fassent de gros efforts pour corriger les problèmes de ce premier opus.

Je conseillerais Mirror's Edge surtout aux Hardcore Gamers, il faut vraiment en vouloir et passer outre les gros défauts de ce jeu pour en venir à bout. Et comme je l'ai dis en intro, ce jeu ne restera pas dans ma mémoire comme un jeu formidable, mais comme une très bonne expérience originale.
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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 23:07
Après plus de 100 h de jeu...
Et oui, il y a la quête principale mais aussi les quêtes annexes qui demandent beaucoup d'investissement...

J'ai battu des hordes de monstres tous plus féroces les uns que les autres, j'ai récolté des tas d'objets et capturé pleins d'ennemis.
J'ai passé des nuits entières à visiter les lieux de la carte et à faire du level-up et gagner de l'argent pour ensuite pouvoir acheter les plus belles armes et les plus beaux équipements pour mes persos.
Sans compter que je devais faire évoluer mes équipes pour perfectionner leurs arts, enfin bref tout un programme !

Et après mettre autant investi dans ce RPG, mon heure de gloire est arrivée :
Ca y est enfin, j'ai battu Alondite !!!

J'ai cru que je n'y arriverai jamais, c'est pas le boss final pour rien...
Bref après plusieurs heures de level-up et des dizaines de tentatives, j'ai enfin réussi et d'ailleurs je tiens à remercier mon mari qui m'a soutenu au fils de ces longues heures. Il m'a vu au bord de la crise de nerf, à la limite d'avaler ma manette ou de revendre le jeu !
Mais il n'a pas eu raison de moi, et oui, monsieur Alondite, même avec votre multitude de coups spéciaux, vos KO critiques et j'en passe, c'est moi qui ai eu votre peau (nyark nyark !).

Une fin formidable, mais c'est dommage que l'on ne puisse pas sauvegarder et recommencer une partie avec plus d'équipe et Alondite comme perso au hasard...

J'attends la suite, car je pense que Rush est encore parmis nous, vite Last Remnant 2...
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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 10:18
Arghhhhh !!!
Un cri dans la nuit ...
De la sueur sur le front, des crampes aux mains, un homme prend le temps de faire une pause, de respirer l'air pur d'un soir d'hiver, de goûter au calme.
Il écoute le silence, et il se dit : "J'ai fini ...".
C'est ça la guerre, la vraie guerre, celle qui fait mal, celle qui transperce, celle qui tâche.

C'est ça Gears of War 2.

Une expérience intense. On vit la guerre à travers Marcus Fenix, et son ami de toujours Dom.
Et elle est sale. Elle est mauvaise. Elle fait souffrir.

J'avais essayé de finir Gears of War premier du nom, mais, malgré l'intensité du jeu, je n'ai jamais suffisamment accroché pour le finir.
Gears of War 2, m'a scotché par contre. Du début à la fin (qui arrive bien trop vite).
Il n'est pas différent, beaucoup diront que ce n'est qu'une mise à jour de son grand frère. Mais moi je l'ai trouvé vraiment plus prenant.

Le gameplay est quasiment identique, certains défauts du premier ayant été corrigés.
Les graphismes sont encore plus beaux, mais bon le premier était déjà tellement joli. Ce qu'il y a, c'est qu'ici, ils sont plus variés surtout (j'ai adoré la séquence où l'on se retrouve à l'intérieur d'un Locus géant, et qu'il faut détruire ses 3 coeurs).
Et l'histoire, bien que banale, apporte un plus non négligeable par rapport au premier.

Pour une fois je parlerais un peu du background, Dom, le meilleur ami de Marcus, est à la recherche de sa femme (je vous l'avais dis que c'était classique), ce qui apporte une dimension humaine à nos deux compères bourrés de testostérone, car il se prend vraiment la tête avec ça.
De plus, on comprend que la guerre c'est mal (toujours aussi philosophique), dans cet épisode, on comprend assez rapidement que les humains ne sont pas tout roses dans cette guerre, comme un peu dans toutes les guerres (et c'est malheureusement d'actualité) personne n'est le gentil. Cette notion change un peu des derniers jeux de shoot, où on ne cherche pas vraiment à comprendre le pourquoi du comment.

Tout ça pour dire que Gears of War 2 apporte surtout un coté humain aux héros (comme la jeune recrue un peu flippée), et une histoire qui peu être touchante par rapport à Dom (un passage m'a vraiment touché par rapport à ça, mais si j'en parle, je spoile).
Et c'est vraiment ce qui m'a fait accorcher à ce jeu. Bien sûr, dans ce Gears of War 2, il n'y a rien d'original, mais le jeu est vraiment très bon, et par rapport au premier, c'est vraiment ce petit plus humain qui manquais.

On m'a prêté ce jeu  je l'ai fini assez rapidement (à peine 10 heures), je n'y rejouerais probablement pas (trop de jeux en ce moment). Mais Gears of War 2, c'est vraiment une expérience à vivre. Le fait de ne pas avoir fini le premier épisode (ou même, de ne pas l'avoir fait) ne gâche pas le plaisir de jeu.

Donc, si vous voulez des sensations fortes, si vous voulez vous défouler et prendre un certain plaisir malsain à découper du Locus, n'hésitez plus ...
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 11:48
FINI ?! Nooooon ! Snif ...
Quand je suis arrivé à la fin de ce petit bijoux de poésie, j'en voulais encore !
Et j'en aurais bientôt j'espère (sans spoiler, la fin du jeux amène directement à une suite).

Vous l'aurez compris, j'ai aimé ce jeu.
Mais pas seulement le jeu en tant que tel, mais bien son univers magique, largement inspiré des contes des "1001 nuits".
Ce jeu est beau, grand, poétique, magique, féérique ... Une ode au voyage, à la découverte et à l'aventure.

Encore une fois, comme pour mes articles précédents, je ne m'attarderais pas sur l'histoire, d'autres sites le font bien mieux que moi. Mais je vais vous raconter mon histoire d'amour avec ce jeu.

Tout a commencé par les premières images que l'on voyait sur la toile. Je les trouvais magnifiques, mais le prince m'avais l'air un peu ... Comment dire ... Trop dans la mouvance "vagabond baroudeur". C'est d'ailleurs ce qu'il est, mais sans tomber dans la caricature, et c'est tellement rare de nos jours.
Mais est-il vraiment un prince, l'histoire ne le présente pas en tant que tel. C'est plutot Elika qui serait la princesse.
Une hypothèse s'offre donc, dans ce "Prince of Persia" le prince de perse, est-il vraiment celui que l'on crois, n'est-ce pas la fille elle-même plutôt l'héroine de ce jeu.
Bref, j'ai enfin eu l'occasion de l'avoir entre les mains. Je mets la galette dans la boite (xbox) et là je n'ai arrêté le jeu que contraint et forcé ... Bien malgré moi, car je ne m'attendais vraiment pas à accroché à ce jeu. J'étais en effet très sceptique, ayant été un fan du premier volet, et un grand fan aussi de la version PS2 (les sables du temps), j'avais très peur au vu des mauvaises "preview" qui présentait ce jeu de manière trop "casual".
Au final, ce jeu est devenu miens, et il fait partit de mes jeux préférés.
Peut-être un peut court, mais tellement bon...

Pour parler d'Elika et du duo qui a tant fait parler de lui.
Les deux protagonistes sont complémentaires.
On rentre assez vite dans l'ambiance, entre un "prince" dragueur et mystérieux, et une princesse au caractère bien trempé (et un peu dépressive aussi). Le ton est donné dès la séquence d'intro.
Je me suis marrer tout seul (comme un c*n) lors du premier échange entre le héros et la princesse, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de dialogue mature et bien écrit.
On peut discuter à n'importe quel moment du jeu avec la princesse pour en savoir plus sur nos 2 héros. ce qui nous vaut des échanges toujours aussi soignés, sans tomber dans l'ennuis.

Le coté "casual" montré du doigt par beaucoup de sites et de magazines, personnellement, pour le coup je ne trouve pas ce jeu "casual", il n'est pas "hardcore" non plus, mais a-t-on besoin de mettre une étiquette à un tel jeu ?
Non, ce jeu est un jeu d'aventure, je dirais même, un très bon jeu d'aventure.
Oui, il n'y a pas de "game over", oui, il n'y a pas beaucoup d'action ... Mais l'essence de ce jeu n'est pas dans l'affrontement interminable contre 1001 adversaires, ni même dans le "dead and retry", mais bien dans la découverte d'un monde fantastique, via un gameplay aux petits oignons.
Pas de colère après une action mal gérée.
Pas de "Mé je l'avé pa vu cette platte-forme, bon, on recommence ...".
Mais des enchainements de sauts et d'acrobaties qui vous en mettent plein les yeux !
Pour reprendre une phrase de ma femme qui a adoré me voir y jouer : "C'est dingue, quand tu joue, on dirais une démo". Et oui, les actions s'enchainent parfaitement, et il n'y a pas de temps mort. On anticipe facilement les actions à faire durant les phases de plates-formes.

En conclusion :
Ce jeu est original, il détent, il est simple mais efficace.
Il vous invite au voyage, il vous fait rire, il vous émeut.
Vous vous sentez transporté par cette aventure, ce voyage fantastique ...
Et si vous êtes "hardcore gamer", récupérer toutes les orbes blanches, et là vous aurez du challenge !

Je rajouterais aussi, au passage, qu'en fait il ressemble beaucoup plus, dans son principe, au tout premier "Prince of Persia", où les combats se gérait au 1 vs 1 via un système de contre, et où le reste du jeu était un enchainement de plates-formes.
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